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Situé dans la rue des orpailleurs, l'un des quartiers les plus populaires de Coeur-du-Granit, Le Sourire 

Le sourire d'Automne

Plan des lieux

d'Automne peut se targuer d'être l'un des établissements de plaisir les plus fréquentés de tous les territoires nains. Bien qu'ayant le même propriétaire que La Perle de Draavras de Sen'tsura, à savoir la maîtresse Leuffa Shteinguell, cet établissement affiche un charme plus discret et cordial, tout en se prévalant d'une gamme de services aptes à charmer les représentants montagnards, et ce quelle que soit leur distinction sociale ou leur sexe.

De par le manque de place inhérent à une urbanisation souterraine, Le Sourire d'Automne est de dimensions plus réduites que son ainé : d'une quinzaine de mètre de long pour presque sept de large et huit de haut, ses murs en pierre ocre sont cependant plus fins (quoique toujours assez épais pour étouffer la plupart des éclats des clients), et son chef est couronné d'ardoises grises déparé par une unique mais massive cheminée émergeant de son flanc Ouest. Lesdits murs sont percés en hauteur par respectivement quatre petites fenêtres sur le côté Ouest, six du côté Sud et huit du côté Nord, toutes pouvant être closes par des volets de bois vivement colorés. Le rez-de-chaussée, outre sa porte d'entrée, présente également deux fenêtres pour l'aération des cuisines et quatre de la salle de banquet.

A l'instar de la sobriété de façade de l'établissement, l'unique porte du Sourire tient davantage du pavois de trois mètres de haut qu'à l'entrée de la première auberge venue. Celle-ci est néanmoins percée d'un indispensable judas grillagé, ne s'ouvre que de l'intérieur et est surmontée d'une enseigne de bois présentant un arbre stylisé aux racines apparentes et dont la ramure oscille entre le mordoré et le roux.

Morinth Brisephalanges

Morinth Brisephalanges

Une fois la porte passée, le client peut pénétrer dans une pièce dont les murs sont décorés de tentures aux motifs géométriques et éclairée par des lampes à huile gresillantes. Devant lui, sur sa gauche, il trouvera derrière un comptoir de bois massif une employée l'étant tout autant et compensant son manque de conversation par une aura de violence latente. Chargée de la sécurité des lieux, elle l'accueillera, l'informera des tarifs et des disponibilités de ces dames avant de s'enquerrir sur les individus que le client souhaiterait rencontrer ou éviter dans la mesure du possible. Avec franchise, elle précisera que tout type de violence non-contractuelle serait malvenue durant son service, sans préciser les mesures de repression qu'elle mettrait en oeuvre. De plus, elle insistera pour que chaque visiteur lui remettre toutes les armes (au sens large) en sa possession, qu'elle rangera dans la réserve située dans la pièce d'à côté, et fera solennellement promettre à ceux qu'elle identifiera comme pratiquants des arcanes de ne rien faire qu'ils pourraient regretter.

Une fois l'accueil dépassé, le client parvient à un croisement où il pourra à son gré emprunter l'escalier menant au premier sous-sol, pousser la porte à sa droite menant aux sanitaires, ou franchir la tenture devant lui pour se diriger vers la pièce principale de cet étage.

Celle-ci consiste en une immense salle de banquet aux murs de pierre gravés à la mode naine, aux murs

Jhoron Oeil-vif

Jhoron Oeil-Vif, barman

alternativement décorés de tentures à motifs claniques et de gravures exquises à caractère érotique. Le mur du fond est comme de bien entendu occupé par un long comptoir permettant aussi bien de consommer que de passer commande pour des repas complets en salle, derrière lequel se tient le ballet des serveurs et surtout des étagères abritant une formidable collection d'alcools pour tous goûts, soifs et bourses. L'ameublement de la pièce est réduit à sa plus simple expression, de façon à limiter les dégâts lors des inévitables bagarres de taverne qui se déclencheront; la direction est en effet suffisamment réaliste pour comprendre qu'il est parfaitement futile d'espérer que des nains fortements alcoolisés renoncent à l'attrait d'une mêlée générale (la confiscation des armes et la présence d'un service de sécurité n'a pour unique but que d'empêcher que les choses ne dégénèrent trop gravement) : les tables en bois massif sont fermement fixées au sol, l'éclairage provient d'un lustre ainsi que de plusieurs lampes à huile au plafond et les chaises sont fabriquées dans un bois suffisamment tendre pour briser au premier heurt sérieux.                                                                                                             Le centre de la pièce est occupé par un quatuor de colonnettes purement décoratives servant de kiosque

Yeshka

Yeshka, cuistot

pour les chanteurs, musiciens et danseurs se produisant régulièrement au Sourire et que les clients installés aux tablés dispersées dans toute la salle. Tous les types d'activités sont autorisés dans cette pièce, à la condition de ne pas faire montre d'obstination si un membre du personnel a refusé une invitation et que tout "jeu" se fasse dans le respect de la tranquilité de son voisin. Derrière le comptoir se trouve l'accès aux cuisines, strictement réservée au personnel sauf demande explicite, où sont mitonnés des plats de qualité, quoique appartenant souvent à un répertoire culinaire dit "populaire". Personne n'a jamais eu à s'en plaindre, et la cuisinière a de toute façon suffisamment de répondant pour faire face à n'importe quelle plainte si fondée soit-elle.


L'orée de cette salle de banquet est en outre agrémentée de part et d'autre par le commencement d'un

Viri l'Accorte

Viri l'Accorte, servante de chambre

double escalier de fer et de marbre montant jusqu'à mi-hauteur de plafond, lequel aboutit à une circulade recouverte de parquet craquant faisant tout le tour de la pièce. Sur les murs Sud, Ouest et Nord s'ouvrent des rangées de cinq portes soigneusement numérotées menant aux chambres de ces dames. Du fait du manque d'espace, lesdites chambres sont caractérisées par des dimensions et un mobilier restreints (un lit à deux places, quelques étagères, une ou deux lampes à huile et un coffre de rangement) mais confortables, bénéficiant même chacune d'une fenêtre. A l'instar de celles de l'établissement de Sen'tsura, leur aménagement est révélateur de l'ancienneté du ou de la professionnelle qui l'utilise, en particulier si il s'agit de son logement. Bien entendu, les pièces sont nettoyées tous les jours et les draps changés de même. Contrairement à la Perle, la disposition des chambres ne tient ici aucune espèce d'importance, travailleurs occasionnels et réguliers se cotoyant sans heurt. Enfin, un service d'étage aussi discret que dissuasif se tiendra prêt à répondre au desiderata des clients dans la mesure du raisonnable, veillant également à ce que nul n'importune ces dames contre leur gré. Auquel cas, des mesures seraient prises en conséquence en fonction de critères tels que la gravité du délit ou la bonne volonté du client à s'amender.                          Toujours en suivant la circulade, le client pourra aboutir à un couloir creusé dans le mur Est, lequel dessert deux salons privés, le bureau du responsable de l'établissement et une remise pour le matériel d'entretien. Si l'accès aux deux dernières pièces est strictement prohibé, les deux autres peuvent être empruntées ou louées pour des réunions d'affaires ou de plaisirs privées. De grande taille, bien aérées et éclairées, ces salles au mobilier simple mais pratique pourront être aménagées selon les desideratas des clients si ceux-ci les spécifient à l'avance, tandis que le service d'étage se tiendra à leur disposition. En empruntant l'escalier menant à l'étage inférieur, le client parviendra dans un large espace décoré de la

Egyron le Docte

Egyron, maître des dettes et paris

même façon que l'accueil, dont le centre est occupé par un guichet de bois quadrangulaire derrière lequel un employé de l'établissement s'empressera de répondre à ses questions sur les activités proposées à cet étage, lui proposer une gemme de narcotiques et aphrodisiaques légers ainsi qu'à éventuellement lui consentir un crédit pour la salle de jeu attenante. Le Sourire étant un établissement respectable dont le jeu ne représente pas la manne principale, il sera exposé au client les taux et les condtions du prêt, de façon à ce que celui-ci ne puisse pas ne puisse protester en cas de non-remboursement.                                                                                    A sa droite en descendant de l'escalier, le client pourra donc trouver la salle de jeu, endroit cossu dont les poutres apparentes, les tentures pourpres au mur, les tables carrées tendues de velours ocre et l'atmosphère subtilement enfumée par les braseros ou l'herbe à pipe sauront nous l'espèrons le mettre à son aise. De nombreuses variantes de jeux de carte ou de dés sont proposés, uniquement sur des mises fiduciaires. Pour s'assurer du règlement des dettes entres joueurs ou envers l'établissement, un représentant de celui-ci sera toujours présent en permanence dans la pièce et aura toujours le dernier mot sur ce sujet. Toute contestation de sa décision aboutira à un entretien avec le gérant puis à une intervention de la milice.

Conrhad Parle-Pierre

Conrhad Parle-Pierre, graveur

En suivant le couloir à sa gauche, le client arrivera en vue de deux portes. Celle de droite, ornée de symbôles runiques, le fera pénétrer dans l'antre de deux artisans de renom spécialisés dans la gravure sur chair, bois et métal : du tatouage clanique à l'encre à la personnalisation d'arme ou d'armure au burin et à l'acide, nul doute que chacun trouver son bonheur pour rendre véritablement unique la meilleure amie du guerrier. L'établissement garantit la qualité du travail des maitres, mais ceux-ci se réservent le droit de refuser toute commande qu'ils estiment sortir de leur domaine de compétence. Si une blessure ou une déterioration d'équipement devait advenir durant la réalisation d'une oeuvre, le gérant du Sourire se réserve le droit de statuer sur la pertinence d'un dédommagement.      

Celle d'en face, en fer forgé, l'amènera dans ce qui est communément 

Phix l'Espiègle

Phix l'Espiègle, maîtresse de la salle de discipline

appelé la "salle de discipline", un endroit qui ne dépaysera pas les habitués de la maison de plaisir de Sen'tsura puisqu'ils pourront y retrouver une ambiance familière : la semi-pénombre à peine dissipée par de courts braseros, les chaines cliquetantes et huilées accrochées aux murs, les instruments, les cages, les animaux exotiques et dressés de main de maître... bref, tout le nécessaire aussi bien pour ceux qui aiment aussi bien administrer ou recevoir la souffrance qu'admirer des deviances peu communes. A ce sujet, si il est vrai La Perle de Draavras a acquis une certaine réputation grâce à l'habileté de la "Maîtresse-fileuse" qu'elle emploie, le Sourire quant à lui peut se targuer d'avoir recruté une orfèvre des plus imaginatives, tirant un parti remarquable des technologies naines. Si le client est à la recherche de plaisirs moins coûteux et bruyants, il pourra toujours emprunter l'escalier placé à l'opposé de celui menant au rez-de-chaussée et ainsi accéder au second sous-sol. Il aboutira ainsi

Sarahna Dompte-Vapeur

Sahrana Dompte-vapeur, machiniste

dans une nouvelle pièce intermédiaire pourvue d'un guichet où un employé pourra le renseigner les us et activités en vigueur à cet étage. La seule porte visible le fera pénétrer dans un vestiaire fonctionnel à l'atmosphère chargée d'humidité et de douces senteurs exotiques, où il pourra déposer sa vêture dans des casiers de bois et se ceindre (ou non) de serviettes blanches, condition sine qua non pour poursuivre son chemin. En effet, la pièce suivante abrite pas moins de quatre bassins de formes et de dimensions diverses, remplis d'une eau claire dont la température varie entre celle des lacs gelés de Glace et celle des sources chaudes des tréfonds de Montagne. Leur fond finement mosaïqué et en pente douce présente des décors sur les thèmes des quatre saisons en fonction de leur degré de chaleur.                                          Dans le coin Nord-Ouest de la pièce se trouve en outre une sorte de cabanon fait des lamelles de bois imperméabilisées montant jusqu'au plafond, qui constituent un hammam. Pouvant au mieux garantir le confort de six individus d'une constitution humaine, cet aménagement inspiré d'une culture montagnarde directement relié à la chaufferie permet tout simplement de s'asseoir sur un banc de pierre et de plonger dans un banc de vapeur brûlant, pratique qui d'après les habitués fluidifierait la circulation du sang et tannerait suffisamment la peau pour que vous n'ayez plus jamais à vous soucier de porter une armure de cuir (ou vous affligerait à vie d'un teint de tomate écrasée, c'est selon).                      Dans le coin Sud-Ouest des bains est également visible une porte de métal mat s'élevant jusqu'au plafond, d'une chaleur suffocante au toucher et actionnable par une roue suffisamment imposante pour n'être  manipulable par un individu pouvant se targuer d'une ascendance minotaurine. L'accès à la chaufferie, enfer de tubulures et domaine des machinistes du Sourire, est strictement réglementé et d'une façon générale interdite au public.

Contrairement à la Perle, le mestre local ne répondra à aucune demande de soin, hormis les cas d'urgence résultants de blessures écopées à l'intérieur même de l'établissement. Ces interventions ne seront en conséquence pas tarifées, mais le mestre peut refuser de traiter telle ou telle affliction si il estime qu'elle ne relève pas de ses compétences ou que son intervention ne pourrait faire qu'empirer le mal.

La disponibilité des compagnons est en permanence disponible auprès de l'accueil. Les plus réputés et les plus actifs auront d'ailleurs leurs portraits peints sur des médaillons de bois pour permettre aux nouveaux clients de faire plus aisément leur choix.

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